Le Promesse dell’arte / cinema

Largo ai vecchi – Filippo Bologna, artista residente del mese di luglio

progetto per la sceneggiatura di un cortometraggio di Filippo Bologna

Ecrivainet scénariste, Filippo Bologna est né en Toscane en 1978 mais vit et travaille
à Rome. Son premier roman Come ho perso
la guerra (“Comment j’ai perdu la guerre”), publié par Fandango, a été
finaliste au Prix Strega en 2009 et a remporté le Prix Bagutta et le Prix Fiesole. Son deuxième roman I pappagalli (“Les perroquets”) a été traduit en anglais par Pushkin Press. Il a collaboré avec les
réalisateurs Giovanni Veronesi et Francesco Falaschi. Certains de ses
courts et longs-métrages ont été récompensés  par l’attribution du Nastro d’argento. Son projet pour la résidence à l’Hôtel de Galliffet s’inspire de Dissipation HG, le livre de Guido Morselli : “C’est un immense roman dont le héros découvre un jour que le genre humain a disparu, comme s’il s’était évaporé. Or, de nos jours, l’Italie ne cesse de vieillir. Le chômage des jeunes monte en flèche. Chaque année des milliers de jeunes quittent leur pays pour aller travailler à l’étranger. Qu’arriverait-il si, un jour, tous les jeunes s’en allaient, d’un seul coup, au même moment ? C’est à partir de cette interrogation que j’ai relu Morselli. Une Société dirigée exclusivement par des vieux pourrait-elle exister ? Comment pourrait-elle  prospérer ? Imaginons des conducteurs de bus aux réflexes défaillants, des policiers séniles qui poursuivent des voleurs bien lents, des médecins en moins bonne santé que leurs patients… L’inversion et la déformation de la réalité me fascinent. Voilà donc le scénario paradoxal que j’aimerais développer dans un court-métrage, avec le regard mordant de la comédie italienne des années 60 et celui plus grotesque des années 70”.
La rencontre sera suivie par
la projection de «Cuore di clown »
de Paolo Zucca [Italie / 2010 / 12′ / v.o.],
écrit par Filippo Bologna et joué par Pippo Delbono,
et la lecture par l’actrice Arianna Ninchi d’extraits du scenario
que Bologna a écrit pendant sa résidence d’artiste à l’IIC.